La peur du changement est liée à la peur de l’inconnu, de la nouveauté. Elle est liée à un instinct de survie ancré, et elle agit comme un mécanisme de défense. À l’approche d’un changement imminent, le cerveau envoie un signal d’alerte pour prévenir d’un danger potentiel, parce qu’il craint l’inconnu. Pour lui, tout ce qui est nouveau, qu’il ne connaît pas, est dangereux.
Actuellement, votre entourage vous apprécie comme vous êtes. Peut-être appréhendez-vous que vos proches n’aiment pas votre nouvelle vie, ou la modification de votre point de vue, qui peut s’apparenter à une modification de votre personnalité ?
Au contraire, ils préfèrent certainement vous voir changer mais heureux, que toujours dans la même situation et malheureux.
Vous vous dites souvent « on sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on va retrouver ». Conséquence, vous restez dans votre zone de confort, même si elle n’est pas si confortable que ça !
Vous avez peur de regretter vos choix. N’ayez crainte, le changement n’est jamais irréversible. Les choix de vie doivent être réfléchis, mais la vie est faite pour expérimenter, c’est-à-dire vivre de nouvelles expériences. Bien souvent, ces expériences sont enrichissantes d’un point de vue personnel. Mais surtout, le fait d’oser mettre en place des projets inconnus participe à votre évolution professionnelle.
Vous faites peut-être partie des personnes qui ont tendance à imaginer des retombées négatives suite à un changement. L’anticipation du pire est un réflexe courant, dicté par la peur de se tromper. Il est lié aux croyances limitantes : ces nombreuses pensées négatives qui arrivent dès que vous songez à démarrer un nouveau projet.
Ces pensées qui vous font douter de vos capacités :
- « Je ne peux pas me diriger vers cette voie professionnelle, je n’en suis pas capable » ;
- « Je ne mérite pas d’être épanoui au travail » ;
- « Je dois rester dans le même poste toute ma carrière », etc.